Un(e) secte - Maxime Chattam


"A Los Angeles, un tueur laisse ses victimes à l'état de squelette en seulement quelques heures. Dans le même temps, à New York, un ravisseur s'attaque à de jeunes gens passionnés par l'apocalypse. Atticus Gore et Kat Kordell sont les seuls à pouvoir comprendre ce qui se passe, mais ils manquent de temps"


Couverture de « Un(e) secte »

Mon avis

Après avoir lu "Le signal", ce roman-ci se concentre sur moins de personnages mais les aborde plus en profondeur. On ne retrouve pas l'univers de l'adolescence et de l'amitié mais un univers d'adultes solitaires et désabusés qui se raccrochent à leur intégrité. Le gore est moins présent, les scènes et l'univers font frissonner. 

L'histoire, elle aussi, se focalise sur une même ligne directrice. Il y a moins de mystères et, dès le début, on comprend plus au moins l'horreur qui se cache. Chattam tente de se rattraper avec des effets de surprise qui ne surprennent pas finalement. On retrouve une histoire assez banale qui ne casse pas les codes des romans à suspense. 

À mes yeux, le personnage d'Edwin Kowalski ne prend pas, il reste très vide et superficiel. L'idée du milliardaire qui utilise sa fortune pour créer une secte et détruire le monde manque cruellement d'originalité.

 Si l'auteur arrive à me faire voir une similarité touchante entre Atticus Gore et Kat Kordel, leur similarité avec Kowalski et les conséquences personnelles que cela aura sur eux sont un peu grossières et vite trouvées... 

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